LIMA... C' EST PAS LE PEROU... ! Du 09 au 12 mai 2017
Lima ...c' est pas le Pérou ! Du 09 au 12 mai 2017
LIMA , c' est pas le Pérou , hé bien si !
Il nous faudra finalement plus de 23 heures de bus,traversant le pays d' EST en OUEST, remontant vers le nord pour rejoindre la capitale .
Le trajet fut long mais alors … long , très long !
Même si les paysages que nous traversons sont dignes d' un décor de film , les 15 premières heures seront dures a digérer, la route est sinueuse au possible , nous serons secoués au point d' inviter a bord Mme la nausée ,histoire de nous faire entrevoir ce ,qui peut être ...sûrement , nous attend pour un mois avec notre transat.
Impossible de tuer le temps en regardant un film , même ce superbe film indien kitch au possible en espagnol traduit en anglais diffusé sur les écrans tonitruants du bus .
Notre cher fils , portable greffé aux mains , arborera une jolie couleur vert gris après quelques minutes de visionnage … « bloups , maman , on est bientôt arrivé ? J' ai mal au cœur !... »
« oui mon chéri , ...dans 20 petites heures … !!!! »
C' est évidemment à ce moment là que le gars du bus choisit de nous apporter le délicieux plateau repas du soir , version croisée du sandwich SNCF et repas d' avion…
Il plane dans le bus un délicat fumet de riz-poulet …
EOL , désormais de sa jolie couleur vert franc ..." maman , j'vais vomir...bleup… bleup .."
En pleine nuit , nous sommes tous au même moment réveillés, du moins sortis de notre pauvre état léthargique telles de pauvres moules bretonnes qui auraient tenté l' ascension de l' Everest .
Nous sommes descendus de 3500 mètres , nos oreilles nous rappellent les lois de la pression atmosphérique.
Au petit matin , lorsque nous ouvrons les yeux , rouges de « j' en ai marre » les paysages sont tout autres .
Nous suivons la route qui longe la cote pacifique , encore une fois nous sommes surpris de ces immenses territoires vierges vides de toutes âmes .
Définitivement , après avoir traversé une bonne partie du monde , nous restons plus que jamais sceptiques quant à cette histoire de surpopulation , pour l' avoir observé , la terre est vide ,très souvent vierge de toute activité humaine .
Nous roulons au beau milieu de rien , d' un désert de sable pendant des centaines de kms .
Comme à chaque fois , nos regards pensifs , témoins de cette planète qui défile par la fenêtre ,se posent sur cette petite maison faite de bric et de broc , comme à chaque fois , nous mesurons le gouffre qui sépare nos vies de riches occidentaux de cette vie , là , au beau milieu du vide , dans cette maison de rien .
Enfin , lima nous accueille .GPS en main , je tente d' expliquer au chauffeur que se serait sympa de nous laisser à ce carrefour quelques kms plus loin, ce qui nous arrangerait bien pour rejoindre notre maison du soir .
Le chauffeur acquiesce , « no problem mister » une litote qu' hélas je ne connais que trop bien , qui sera loin de me rassurer .
Cependant , le chauffeur semble avoir compris , me voilà à présent fier de mon ESPAGNOL , et c' est sourire aux lèvres , poitrine gonflée de virile fierté que je rejoins mon siège , petit regard d' auto- ego en coin à ma dulcinée .
Le chauffeur nous lâchera à l' autre bout de la ville ! GRRRRR…. Qu' il est con ce chauffeur ! Il a rien compris !
Le pire dans ces cas classiques de virilité machiste imbécile avérée est la réponse de votre moitié qui lâche , elle aussi petit sourire en coin , un laconique « c' est pas grave mon chéri … t' as fait de ton mieux ... »
NO COMMENT !
Bref , il nous faudra une bonne heure de taxi pour rejoindre nos lits , première impression , cette ville est moche .
Nous arrivons dans le quartier ou flo a eu la bonne idée de réserver une chambre chez l' habitant .
C' est quoi ce quartier ? Les briques rouges mal posées salies d' une pollution omniprésente et les fers à béton de chantiers jamais finis nous souhaitent la bienvenue .
Le silence se fait dans le taxi , tous trois comme à chaque fois ,sommes en phase d' adaptation immédiate accélérée…
« on y est presque » nous lâchera le chauffeur … MERCI , génial ….
flo , la directrice en chef des locations ,sent ,comme à chaque fois que le décor ne nous plaît pas, deux paires d' yeux lourds et pesants sur ses frêles épaules désormais habitués...
« il est joli ce bidonville ... »
No comment !
Notre maison s' avérera finalement pas si mal , (la rédactrice en chef passant par là à l'heure ou ( je trouve pas l' accent , clavier malaisien oblige ...) j' écris ces lignes lâchant un laconique … "jamais contents vous autres …") si ce n' est cette stupide salle de bain qui encore une fois nous laissera à jamais perplexes sur les préceptes d' architecture d' une grande partie du monde … un plafond à un mètre soixante … faut être con … tout de même ...
Le gérant , nous confirmant qu' il ne fait pas bon de traîner, même de passer dans la rue derrière , les habitants ayant une vive propension a s' approprier et collectionner sacs et portables d' autrui .
C' est bon on a déjà donné ! On évitera les jours suivants soigneusement cette rue .
Mise à part le quartier bohème BARRANCO , aux désormais classiques street art , ou comment faire illusion du beau dans un tas de merde et le quartier chic de Miraflores, cette ville ,définitivement est moche .
Seuls , la présence du pacifique et l' odeur des embruns le soir venu nous enchanterons .
Nous alternerons nos heures passées à LIMA entre visites et cours du CNED , derniers achats avant de rejoindre un nouveau monde … celui des caraïbes .
DRING DRING , 2 heures du mat ,il est temps de sauter dans un taxi , la journée qui s' annonce sera longue .
Réveillés au Pérou , notre premier avion nous fera passer l' après midi en escale au Venezuela à VALENCIA puis nous rejoindrons la république autonome de Curaçao au nord du pays dans la soirée …
Vie de dingue ! … que l' on adore par dessus tout !
A bientôt donc pour de nouvelles aventures au pays du rhum et curaçao !
ON THE SOUVENIRS AGAIN !